Biographie d'Yellowcard
Après plus de 3 millions d'albums vendus, des milliers de kilomètres de parcourus autour du monde, et quelques vertigineux hauts et bas, c'est un Yellowcard pein d'énergie qui sort son nouvel album Paper Walls.Yellowcard a émergé de Jacksonville, en Floride avec un mélange complètement infectieux et original de rock et de pop qui leur a donné toutes leurs chances de sortir du lot, ce que même le groupe n'avait pu imaginer jusque là.
Avec un éventail de sorties de singles indépendants réussies, un infatiguable programme de tournée et un imposant fanclub, le groupe a débuté avec Capitol Records avec Ocean Avenue en 2003. L'album fut un gros succès, multipliant les tubes, les tournées complètes aux Etats-Unis et à l'étranger,un MTV Video Music Award et a vendu plus de 2,5 millions de copies dans le monde entier. L'album d'or de 2006 Lights and Sounds – un album plus expensif et plus tranchant – est sorti avec beaucoup d'éloges, étalant la diversité du groupe comme compositeurs.
S'inspirant à la fois du style universel, plein d'entrain, accrocheur de Ocean Avenue et des côtés plus durs de Lights and Sounds, Paper Walls reprend tout ça avec une série de chansons encore plus énergiques, entraînantes et progressistes. L'album a été produit par Neal Avron, qui avait déjà produit les deux albums précédents, et marque également le premier enregistrement du guitariste Ryan Mendez, qui a rejoint le groupe lors de la tournée Lights and Sounds.
“Alors qu'Ocean Avenue parlait de trouver sa place dans le monde, Ligths and Sounds parle de la prise de conscience lorsque vous vous êtes perdu, Paper Walls parle de ce qui se passe quand vous vous retrouvez finalement”, dit le chanteur Ryan Key. “Avant que nous ne commencions cet album, nos vies changeaient complètement. Mais après quelques débats, j'ai finalement trouvé une place où je me sens bien dans ma peau. Nous savons qui nous sommes et qui nous voulons être.”
“Pour la première fois depuis longtemps, nous étions dans notre propre petit monde à faire un album avec lequl nous nous amusions”, dit Key.“Il n'y avait aucune pression. Il n'y avait personne qui attendait ce que Yellowcard ferait après. Cet album fut une expérience totalement positive et cela nous a rappelé pourquoi avoir commencé à la faire en premier lieu.”
Le titre de l'album, Paper Walls, vient de la chanson du même nom qui commence ainsi : “Let’s burn a hole so we can climb out of these paper walls in this empty house.” C'est une référence aux barrières qui se sont montées entre les membres du groupe au cours des années et le désir de chacun de faire tomber les obstacles et de guérir les vieilles cicatrices.
“Si vous vous aimez vraiment autant que nous, vous voulez faire tomber ces murs et retourner à l'endroit où vous aimez être avec l'autre et faire de la musique ensemble,” explique Key. “La chanson dit en gros de retourner là-bas et de se souvenir pourquoi c'est important pour nous, pourquoi nous aimons être sur scène et pourquoi nous aimons faire des albums.”
Le premier titre de l'album, “The Takedown”, démarre d'un coup avec une guitare accrocheuse indélébile, une batterie féroce et des voix légères, marque de fabrique de Yellowcard, des lignes de guitares enlacées et un ornement de violon énergique. “Fighting” auquel le groupe apporte plusieurs forces – des riffs chargés, mélodiques, propulsifs se concentrent avant de se lancer dans un refrain épique et indéniable. Et le single meurtir mais beau “Light Up the Sky” reçoit une récompense encore plus grande, son refrain ne quittera pas votre tête de cette vie, mais permet des dissonances retentissantes au delà de ça.
Mais l'une des chansons les plus touchantes de Paper Walls est “Dear Bobbie,” une chanson mélancolique à propos des 58 ans de relation entre les grands-parents de Key qui comprend des enregistrements de son grand-père de 87 ans lisant une lettre d'amour à sa femme. “Les paroles que j'ai écrites pour aller avec semblent pâles par rapport à ce qu'on l'entend dire. Ca vient d'un homme qui a connu la 2nde Guerre Mondiale, qui a parcouru le monde, qui a tout vu et tout fait. Il a été marrié et amoureux de la même femme pendant 58 ans, et vous pouvez l'entendre dans sa voix” déclare Key.
L'investissement personnel qu'a mis Key dans “Dear Bobbie” est emblématique du reste de Paper Walls. Appelez ça une renaissance, une réinvention ou même une épiphanie, il n'y a aucun doute que l'album est une ingénieuse expression de renouveau et d'espoir. “A la fin de la journée, il y a toujours une énergie collaborative, ce feeling de ce qu'était Yellowcard au début lorsque nous n'avions pas le recul que le succès a créé” dit Key. “On se sent les mecs les plus chanceux du monde de toujours pouvoir faire ça, et je pense que ça se voit.”
Traduction © YCFVoir plus